La géobiologie est une discipline ancienne, mais peu connue qui oscille entre la science et l’ésotérisme. Cette pratique étudie les flux magnétiques et énergétiques qui interagissent avec l'environnement naturel et les êtres vivants. Cette « science » explore les liens subtils entre les lieux, les énergies de la terre et leurs impacts sur la santé physique, émotionnelle et mentale des individus. La géobiologie est un terme dérivé du grec "gê" (la Terre) et "bios" (la vie). Cette connaissance ancienne remonte à des millénaires et trouve ses origines dans les croyances anciennes, païennes et souvent chamaniques. Les mégalithes du monde, certains temples anciens et les cathédrales n’ont indubitablement pas été positionnés au hasard. Certains les considèrent comme des aiguilles d’acupuncture ou des amplificateurs de l’énergie cosmos-tellurique présente sur terre. À l’heure où ces géants de pierre tendent à disparaitre, des géobiologues modernes essaient d’apporter des réponses et des solutions à ce sujet pour le moins secret et empreint d’un mystère parfois initiatique. Entre mystères, temples anciens et énergies subtiles, la géobiologie captive et aujourd’hui devient une science à part entière.

La géobiologie puise ses racines dans les connaissances ancestrales de diverses civilisations, dont les civilisations égyptienne, chinoise, indienne, grecque et celte, pour n'en citer que quelques-unes. Ces cultures accordaient une importance particulière aux énergies de la terre et à leurs influences sur la santé, la prospérité et le bien-être humain. Mais pas que…

Carnac, qui est la capitale mondiale des mégalithes, possède des milliers de menhirs de toutes tailles, alignés depuis plusieurs milliers d’années. Stonehenge, lieu emblématique pour toutes personnes s’intéressant à ce sujet, reste une énigme pour la science moderne. Et l’on retrouve des mégalithes partout dans le monde, sans que l’on n’explique concrètement ni le but de ces édifices, ni comment ils ont été édifiés. Les anciens Égyptiens étaient connus pour leur utilisation de la géométrie sacrée dans la construction de leurs pyramides et de leurs temples. Ils accordaient une attention toute particulière aux alignements cosmiques et telluriques. Par exemple, les trois pyramides du plateau de Gizeh représentent la constellation d’Orion et sont positionnées sur des lignes magnétiques reliant divers lieux tous aussi mystérieux que captivants. Les Chinois pratiquent le Feng Shui depuis plusieurs siècles. Il s’agit d’une approche qui considère l'énergie (le "Qi") de l’environnement peut être étudiée afin d’optimiser l'harmonie et l'équilibre, plus particulièrement dans les espaces de vie. Plus tard, la géobiologie sacrée (géobiologie et géométrie sacrée) a été employée pour la construction des cathédrales et des églises. Et les exemples à travers le monde sont pléthores !

Ainsi, de nombreuses civilisations ont étudié et utilisé les énergies cosmiques et telluriques dans l’élaboration de temples et autres mégalithes. Les phénomènes cosmos-tellurique ont des composantes à la fois telluriques (énergies de la Terre) et cosmiques (énergies du Cosmos, de l’univers). L’emplacement, l'orientation et la disposition de ces constructions sacrées, influencent, augmentent ou corrigent les énergies subtiles de l'environnement. Outre les courants magnétiques, certains édifices sacrés sont également placés pour être alignés avec des phénomènes astronomiques, tels que le lever ou le coucher du soleil à des dates spécifiques. Ils peuvent aussi parfois coïncider avec des solstices, des équinoxes ou d'autres événements célestes. Si ces fluctuations invisibles ont influencé, il y a 10000 ans, le choix des sites des mégalithes, les édifices Chrétiens, quant à eux, étaient souvent positionnés en lieu et place de ces pierres levées. Ces dernières sont encore les témoins d’une époque où la géométrie sacrée était encore inscrite dans une capacité sensorielle humaine à ressentir ces ondes !

Et ce n’est bien sûr pas un hasard… Pourquoi nos ancêtres ont-ils élevé ces pierres et ces sites mégalithiques ? Et pourquoi les religions les ont plus tard récupérées ? Cela tient de la pertinence de leurs positionnements vis-à-vis de leur capacité à augmenter ou harmoniser le niveau vibratoire du lieu. En outre, les Hommes du néolithique ne possédaient aucun outil de mesure, ni autres machines modernes. Mais ces géants de pierre ont pourtant été positionnés avec une précision qui frise parfois avec la perfection et, parfois, ont été déplacés sur des distances très longues. Si aujourd’hui le géobiologue « moderne » utilise des baguettes de cuivre par exemple, l’Homme du néolithique possédait naturellement une sensibilité accrue aux variations énergétiques cosmos-tellurique. Que ce soit pour les amplifier ou les corriger, les mégalithes sont la preuve d’un savoir-faire ancestral, qui permet d’agir sur les forces invisibles qui sous-tendent l’univers.

À travers les siècles, certains emplacements ont été considérés comme des hauts lieux énergétiques en raison de leurs caractéristiques géologiques, magnétiques ou énergétiques. Souvent, la géométrie sacrée, a été utilisée dans la conception des cathédrales. Celle-ci était couplée à la géobiologie, afin d’intégrer des symboliques importantes, censées représenter l'ordre divin et harmonieux de l'univers. Ainsi, l'intérieur des cathédrales est conçu dans le but de créer un flux d'énergie spécifique pour faciliter la méditation, la prière et l’élévation spirituelle. Nous pourrions dire qu’elles sont une évolution technique des mégalithes. Toutefois, l’envergure du travail autrefois accompli, fait ressortir une vue globale du fonctionnement de la terre, qui s’est paradoxalement perdu en s’alchimisant.

Au cours des derniers siècles, la géobiologie a donc progressivement évolué vers une discipline plus scientifique au détriment des ressentis. Au 19ᵉ siècle, certains chercheurs, tels que l'abbé Alexis Mermet en France et le docteur Ernst Hartmann en Allemagne, ont commencé à étudier les phénomènes géophysiques et leurs impacts sur la santé humaine. Cependant, c'est dans la seconde moitié du 20ᵉ siècle que la géobiologie « moderne » a connu un nouvel essor. Des chercheurs comme Wilhelm Reich, Karl von Reichenbach et Georges Lakhovsky ont apporté des contributions importantes à la compréhension des énergies subtiles et de leur influence sur la santé.

De nos jours, la géobiologie est une discipline multidisciplinaire qui intègre des connaissances en géologie, physique, biologie, médecine, radiesthésie et autres domaines connexes. Les géobiologues utilisent des outils tels que le pendule, la baguette de sourcier, des appareils de mesure électronique, ainsi que leur intuition et leur sensibilité pour détecter et analyser les variations énergétiques et leurs influences dans l'environnement. Tel un Phoenix, le retour en force de cette sensibilité va de pair avec celui des druides, des chamanes et des géobiologues « modernes ».

Les principaux concepts de la géobiologie moderne incluent principalement les lignes géomagnétiques, les cours d'eau souterrains et les failles géologiques sèches ou humides. Mais également, les réseaux telluriques et certains les phénomènes cosmos-tellurique tels que les cheminées cosmos-tellurique, les vortex ou encore les mémoires des lieux. Tous ces « phénomènes » sont considérés comme pouvant affecter, positivement ou négativement, la santé et le bien-être des individus vivant ou travaillant dans des zones concernées. Ces réseaux ou « lignes » pourraient être, selon les hypothèses les plus probables, relatives à des métaux en fusion. A suivre…