La géobiologie est une discipline pratiquée depuis des millénaires. Depuis toujours l’Homme ressent ou explore les interactions entre l'environnement naturel, les énergies cosmos-tellurique et la santé humaine. Cette science qui étudie notamment les différents réseaux qui émettent des énergies subtiles et des ondes, influence positivement ou négativement l’environnement. Si certains sont connus et ancrés dans les mœurs, à l’image du sourcier et des cours d’eau souterrains, d’autres restent connus et étudiés des seuls géobiologues. Pourtant, les caractéristiques géologiques, géomagnétiques, électromagnétiques et énergétiques d'un lieu peuvent bel et bien influencer le bien-être des individus et l'environnement.

Ainsi, les cours d'eau souterrains font partie des réseaux les plus importants et sont étudiés en raison de leurs influences sur l'environnement et la santé des êtres vivants. En effet, les cours d'eau souterrains, par effet de frottement de l’eau sur les parois du sous-sol, émettent des fluctuations énergétiques et interagissent avec les autres réseaux. Tout comme les lignes géomagnétiques Hartmann et/ou Curry, les cours d'eau souterrains peuvent avoir un impact sur les lieux de vie et de repos. Comme tous les phénomènes géobiologiques, ils peuvent être associés à des vortex, à des failles ou encore à des lignes Hartmann et curry. Ces croisements, parfois appelés point étoiles, sont des nœuds où l'énergie tellurique est plus concentrée et intense. Ils peuvent être négatif pour l’être humain, s’il vit à l’aplomb de ce dernier. Si un cours d'eau souterrain passe sous un lit, des conséquences sur la qualité du sommeil et la santé des personnes qui y dorment peuvent alors survenir.

La ligne Hartmann est une des plus courantes et a été découverte par le docteur Ernst Hartmann. Il s’agit d’un réseau de lignes entrecroisées, qui parcourent la surface de la Terre en formant un quadrillage relativement étroit. Ces lignes tantôt positives et négatives, s'étendent généralement du nord au sud et d'est en ouest. Les lignes Hartmann sont espacées d'environ 2 mètres dans une direction et de 2,5 mètres dans l’autre. Les intersections des lignes Hartmann, sont considérées comme des zones potentiellement perturbatrices pour la santé.

La ligne Curry quant à elle a été découverte par le géologue américain Manfred Curry. Cette dernière est également un réseau de lignes géomagnétiques, orienté en diagonale par rapport au nord magnétique de la Terre. Les lignes Curry, qui sont espacées de 2.5 mètres à 3 mètres, peuvent émettre des effets similaires aux lignes Hartmann et avoir une répercussion sur la santé des individus.

La ligne Peyré, proposée par le géobiologue français, Guy Peyré, est une variante des lignes Hartmann et Curry. Elle suit un tracé diagonal, mais sa fréquence vibratoire est plus élevée que celle des lignes Curry. Ainsi, le réseau Peyré peut augmenter considérablement le taux vibratoire d'un lieu. On peut retrouver des croisements sur l'axe Nord-Sud / Est-ouest. S’agissant de nœuds fortement positifs, ils peuvent permettre d’amplifier le niveau vibratoire d’un lieu de façon subsidiaire.

En plus des lignes mentionnées ci-dessus, il existe d'autres réseaux géomagnétiques moins connus. Les failles géologiques font également partie des éléments étudiés en raison de leur influence sur l'environnement et la santé. Les failles sont des fractures ou des zones de rupture dans la croûte terrestre, où les roches se déplacent par rapport les unes aux autres. Elles peuvent être de différentes tailles et formes, allant de quelques centimètres à plusieurs kilomètres de long. Les failles géologiques génèrent des champs d'énergie telluriques spécifiques qui peuvent s'étendre et se faire ressentir à la surface de la Terre. Elles ont un fort impact sur la santé des personnes vivant à proximité, encore plus s’il s’agit d’une faille humide, c’est-à-dire que cette dernière est additionnée d’un cours d’eau. En effet, les ondes ou les énergies émises par les failles perturbent généralement le bien-être physique, émotionnel et mental des individus, mais aussi la végétation. Les failles géologiques sont comparées à des zones de « stress géologique », où des forces tectoniques agissent sur la croûte terrestre. Tout comme l’eau qui frotte sur les parois rocheuses souterraines, il est bien question de mouvements réels qui engendrent des ondes !

Les cheminées cosmos-tellurique sont très présentes dans les lieux de vie. Elles sont caractérisées par des flux d'énergie verticaux, montant et descendant. Ces phénomènes sont considérés comme des canaux par lesquels circulent des énergies subtiles. Les cheminées cosmos-tellurique sont des « corridors » énergétiques qui connectent les énergies cosmiques qui rayonnement du cosmos, avec les énergies telluriques de la Terre. Ces intersections cosmos-tellurique créent des points dans lesquels le niveau d'énergie est particulièrement élevé. Ces lieux sont parfois associés à des phénomènes naturels (les collines, les montagnes, les volcans etc.). Autrefois bien connues des anciens, elles étaient baptisées « ronds de sorcière », de par le rond qu’elles laissent au sol, d’ailleurs parfois dessiné par des champignons.

Les vortex font référence à une zone particulière où les énergies subtiles de la Terre se concentrent et circulent tels des tourbillons spiralés d'énergie. Les vortex se retrouvent souvent dans des cathédrales ou des sites sacrés. Ces zones sont propices à la méditation, à la guérison ou à d'autres pratiques spirituelles. Ces phénomènes sont souvent présents dans les hauts lieux vibratoires et dans des lieux de culte.

Le réseau sacré ou solaire en géobiologie (« ley lines » en anglais) se réfère à un réseau de lignes d'énergies subtiles qui connecte des sites importants sur Terre, parfois sur de vastes distances. Cette toile invisible a une signification spirituelle et sacrée car elle relie des lieux tels que des temples anciens ou des sites mégalithiques. Chartres, Carnac et le Mont Saint Michel en France, le Potala au Tibet, le plateau de Nazca et le Machu Picchu au Pérou les grandes pyramides d’Égypte ou encore l’ile de Délos en Grèce, sont des exemples de lieux qui sont tous alignés sur des lignes de ce réseau. Celles-ci sont généralement alignées avec des phénomènes astronomiques, tels que les levers ou couchers du soleil à des moments spécifiques de l'année, les solstices, les équinoxes ou d'autres événements célestes. Les sites situés le long de ces lignes sont particulièrement chargés d'un taux vibratoire particulièrement élevé.

Les mémoires des lieux font également partie des fluctuations énergétiques qui peuvent influencer la santé des êtres vivants. En effet, suite à des éléments violents par exemples ou encore à des lieux qui ont accueilli des activités négatives, ces derniers peuvent conserver des empreintes énergétiques. Ces dernières sont liées aux événements passés ou aux émotions humaines. Voici un exemple que j’ai personnellement vécu : J’étais dans une veille ferme dans laquelle un de mes enfants et ses camarades de classes jouaient un spectacle de danse. J’ai ressenti un mal-être dans ce lieu et particulièrement dans le jardin. Peu après, en discutant avec une personne connaissant l’histoire du lieu, j’ai appris qu’il s’agissait d’une léproserie…

Afin de pouvoir déceler ces phénomènes, les géobiologues utilisent des outils. Ceux-ci leur permettent d’étudier les perturbations et/ou les taux vibratoires des lieux. Le pendule, les baguettes de sourcier en coudrier ou encore les baguettes coudées en cuivre et l’antenne de Lecher peuvent-être utilisée pour cartographier, évaluer et traiter tous ces phénomènes.

Les géobiologues « modernes » interviennent donc dans le but d’harmoniser l'énergie des habitations et des espaces de travail en identifiant et en neutralisant les perturbations énergétiques. Ainsi, l'harmonisation des points pathogènes vise à neutraliser ou à atténuer les influences énergétiques néfastes que certains lieux peuvent avoir sur la santé et le bien-être des individus. Il existe différentes techniques et de nombreux outils tels que des barres de cuivre, des cristaux, ou encore des symboles spécifiques (géométrie sacrée) qui permettent de transmuter ou disperser les énergies négatives. L'utilisation de plantes et de minéraux spécifiques est courante ; une pyramide de shungite permet de protéger des ondes électros-magnétique. Des sons spécifiques, tels que des bols chantants, des diapasons ou des instruments de musique, permettent également d’harmoniser les énergies d’un lieu chargé en énergies négatives ou même d’un individu.

Le Feng Shui permet, en déplaçant des meubles, en changeant l'orientation d'un lit, etc., d’améliorer l'harmonie énergétique d’un lieu de vie. Le géobiologue, quant à lui, cartographiera les réseaux et conseillera sur un endroit neutre idéal pour positionner un lit.

Enfin, la géoponcture est une pratique spécifique en géobiologie qui vise à harmoniser les énergies du lieu en utilisant des points spécifiques sur la surface de la Terre. Tout comme les hommes du néolithique ont, en leur temps, positionné des menhirs, des dolmens sur des lieux précis, le géobiologue « moderne », positionnera une pierre levée sur des croisements de lignes. Il est également possible de réaliser une cage de faraday totale d’un habitat en l’isolant de toutes perturbations extérieures. Les piquets de cuivre sont parfois utilisés en géobiologie pour traiter des croisements pathogènes, aussi connus sous le nom de "nœuds géopathogènes". Ces croisements négatifs sont des zones dans lesquelles des lignes géomagnétiques, des cours d'eau souterrains, des failles géologiques ou d'autres phénomènes géobiologiques se croisent, créant potentiellement des perturbations énergétiques néfastes pour la santé. Le cuivre possédant la capacité de capter et neutraliser les énergies négatives et très utilisé par les géobiologues. Alors que les piquets, agissent pour leur part, comme des conducteurs qui attirent et dissipent les énergies négatives dans le sol. Par ailleurs, des fils de cuivre sont d’ailleurs utilisés pour réaliser les cages de faraday.

Les constructions mégalithiques du néolithique telles que les menhirs et les dolmens et les concepts de géobiologie « moderne » sont donc un seul et même sujet. Toutefois, nos ancêtres du néolithique avaient eu une approche intuitive des énergies d’un lieu. En outre, ils accordaient une importance particulière aux emplacements de ces monuments en fonction des variations négatives qui émanaient du sous-sol, mais aussi de l’échange cosmos-tellurique. Ils possédaient donc une capacité naturelle qui leur permettait de percevoir des qualités énergétiques particulières d’un lieu et avaient mis au point des solutions adéquates. Plus tard, d’autres cultures ont développé des pratiques traditionnelles liées aux énergies de la terre, à la géométrie sacrée et aux lieux sacrés. Des exemples de cela peuvent être trouvés dans le Feng Shui en Chine, le Vastu Shastra en Inde et le placement intentionnel de structures sacrées (cathédrales, temples, etc.) dans de nombreuses cultures anciennes à travers le monde. Ces pratiques peuvent être considérées comme précurseurs ou ancêtres lointains de certaines idées de la géobiologie « moderne ». Mais peu à peu, ces ressentis naturels ont été perdus en même temps que l’apparition du matérialisme et du développement exacerbé de l’ego. Si aujourd’hui certains retrouvent ces potentialités extra-égotiques, les géobiologues "modernes" utilisent plus communément des outils appropriés.

Le géobiologue « moderne » sera donc méticuleux et réalisera une étude complète d’un habitat en réalisant une carte faisant ressortir tous les réseaux. Il pourra alors conseiller l’habitant, mais aussi proposer des traitements afin d’améliorer le niveau vibratoire d’un lieu ou encore d’annihiler des perturbations gênantes. Très souvent, le géobiologue commencera par regarder avec attention la nature et son comportement. Quelques fois, des arbres se tordront sous l’effet d’un vortex, ou encore se courberont pour éviter une ligne Curry. À l’aplomb d’un croisement d’une ligne Hartmann et d’un cours d’eau souterrain, l’herbe ne poussera pas. Il n’est rare de voir une rangée d’arbustes penchés, indiquer la présence d’une faille ou d’une ligne particulièrement forte.

Mais au-delà de l’étude et des recherches, la question du pourquoi me questionne. Car si les mégalithes sont des régulateurs des énergies de notre planète, que penser de leurs destructions à travers les siècles ? L’exemple le plus frappant pourrait être Carnac et ses alignements qui ont été, selon moi, élaborés pour corriger des fluctuations énergétiques, issues probablement de failles et autres phénomènes. En détruisant ces mégalithes, nous détériorons également le niveau vibratoire de la terre que nos ancêtres ont mis des siècles à alchimiser. Ces géants de pierres sont arrivés pour certains jusqu’à nous et ont traversé les millénaires ! Sachant qu’aucune maison « en dur » n’a été retrouvée, les Hommes du néolithique auraient-ils élevés ces mégalithes juste pour faire joli, ou comme sépulture ? Soyons raisonnable : non ! En suivant cette logique, nous retrouverions à minima des habitations de personnes importantes… Mais ce n’est pas le cas. Ainsi, tels des médecins qui soignent les maux des individus, les géobiologues ont la lourde tâche de s’atteler à soigner les perturbations cosmos-tellurique de la terre et à faire perdurer et assurément d’améliorer, cette science ancestrale.