Du 20 octobre 2015 au 23 janvier 2016, la Galerie des Galeries invite l’artiste américaine Alex Prager pour sa première exposition personnelle en France. À cette occasion, la photographe et réalisatrice présente ses oeuvres récentes, dont notamment son dernier film.

Alex Prager s’est fait connaître par ses mises en scène très précises au sein desquelles elle cite l’imagerie de l’âge d’or du film dramatique hollywoodien pour mieux révéler l’étrangeté de la vie individuelle et sociale contemporaine. La ville de Los Angeles, où elle est née, est pour elle une source inépuisable d’inspiration, tant dans les sujets que l’artiste aborde : le fantasme, l’errance et la perdition ; que dans la façon dont elle s’empare de l’industrie cinématographique pour réaliser ses films et ses photographies. Nourrie par le cinéma d’Alfred Hitchcock ou de Luis Buñuel, ainsi que par les oeuvres de photographes tels que William Eggleston et Enrique Metinides, Alex Prager met également en avant son éducation peu conventionnelle pour expliquer la construction de son propre univers artistique, qui conjugue à la fois couleurs intenses, angles inattendues et éclairages spectaculaires.

Exposées dans le monde entier, y compris à la National Gallery of Victoria (Melbourne, 2014) ; la Corcoran Gallery of Art de Washington (2013) et le FOAM – Musée de la Photographie d’Amsterdam (Pays-Bas, 2012), les oeuvres d’Alex Prager figurent dans les collections de plusieurs grands musées dont le MoMA et le Whitney Museum of American Art, à New York.

C’est en 2010, seulement trois ans après sa première exposition personnelle « Polyester », qu’Alex Prager est sélectionnée dans la prestigieuse exposition « New Photography » au MoMA (New York). Dès lors, sa présence sur la scène artistique internationale s’amplifie. En 2012, elle se voit décerner le Prix Paul Huf du FOAM et sa série de films courts « Touch of Evil », commandée par le New York Times Magazine, mettant en scène 13 illustres acteurs dont Brad Pitt, Gary Oldman et Glenn Close, est récompensée par un Emmy Award. À seulement 36 ans, Alex Prager est considérée comme l’une des artistes les plus prometteuses de sa génération.