Michel Rein est heureux de présenter l'exposition d'Anne Marie Schneider Paris.

J’ai rencontré Anne-Marie Schneider en 1999 au Printemps de Cahors. Je me rappelle très bien lui avoir dit mon admiration pour son travail et mon désir d’acheter quelques dessins pour notre collection.

Anne-Marie Schneider était alors représentée depuis ses débuts par Philip Nelson pour qui j’avais une grande estime. Les années passèrent. L’ouverture d’une deuxième galerie à Bruxelles en 2013, notre directeur Patrick Vanbellinghen étant très proche d’AnneMarie, mit en évidence l’idée une collaboration. Son accord fut immédiat. S’en suivirent deux expositions personnelles à Bruxelles (Day and Night, 2015 et Je suis là, 2017).

Nous prîmes part aux deux rétrospectives d’Anne-Marie en 2017 au Musée Reina Sofia de Madrid puis au MAC’s Le Grand Hornu (commissaire Denis Gielen). Le temps est venu maintenant de montrer Anne-Marie Schneider à Paris. Pour cette première exposition à la galerie, laissons la parole à l’artiste : «Les aigus éclairent la partition. Un bonhomme de neige à l’horizontale à l’intérieur de la maison, il fond plus longtemps et plus lentement.

Repos le silence. Il est heureux, on pourra dire plus tard c’était un bonhomme de neige. La présence d’un garde, des i aussi au garde à vous, un personnage en pyjama, bientôt la nuit. J’essaye de me rassurer comme une protection contre des peurs et les peurs des autres.» Ces mots illustrent parfaitement pourquoi tant de gens s’attachent et s’engagent dans l’oeuvre d’Anne-Marie Schneider. Elle nous offre une vision intime du monde qui par sa sensibilité et sa précision, devient une perspective de notre condition humaine.

(Michel Rein)