Force est de constater qu’au cours de la dernière décennie la « globalisation européenne », d’une part s’est accélérée et, de l’autre s’est développée à rythmes divers selon les secteurs.

Le premier élargissement de la Communauté européenne, en 1973, au Royaume-Uni, à l’Irlande et au Danemark ne présentait aucune disparité économique substantielle avec les six Etats fondateurs. Notons dès à présent qu’en terme de pouvoir d’achat, le Royaume-Uni a glissé d’un indice SPA (Standard de Pouvoir d’Achat dans l’Union Européenne = 100) de 123 en 2003 à 109 en 2013, évolution divergente qui n’est certes pas étrangère au referendum du 3 juin 2016 en faveur du Brexit, parcours qui à présent se poursuit dans le désordre pour sortir de Royaume-Uni de l’Union Européenne.

Au printemps 2017, le groupe Sud coréen Lotte a ainsi fait l’objet d’un boycott en Chine pour avoir accepté de céder un terrain, à la requête du gouvernement Sud coréen, pour l’implantation d’un système antimissile américain (Terminal HighAltitude Area Defense System -THAAD) auquel s’oppose la Chine. Ses grandes surfaces en Chine ont été désertées au point que le groupe envisageait de fermer, et les touristes chinois en Corée du Sud se sont également rarifiés.

Le second élargissement de la Communauté Européenne dans les années’80, à la Grèce (’81), l’Espagne (’86), et le Portugal (’86), qui ne concernait que trois pays pour un ensemble de 60 millions d’habitants et dont l’histoire récente était familière, a déjà posé plus de problème : le niveau de vie des nouveaux arrivants se situait autour des 50% de la moyenne européenne1.

Trente ans plus tard, ces trois pays restent toujours largement à la traîne. Alors que la moyenne du PIB par habitant dans l’Union Européenne était en 2014 de 27.500 euro, le PIB/habitant de la Grèce était de 16.300 eur (contre 25.975 EUR en 2006 !) et celui du Portugal avait chuté de 22.677 EUR en 2006 à 16.700 Eur. Quant à l’Espagne, avec un PIB par habitant de 22.400 eur en 2014, elle maintient son retard sur l’Italie (26.500 eur) 2.

En équivalence de pouvoir d’achat (SPA dans l’Union Européenne = 100), de 2003 à 2013, le niveau de vie du Portugal se maintenait, passant de 78 à 79, mais la Grèce, de 93 à 73, n’a cessé de chuter depuis lors. L’Espagne est passée de 100 à 94 et l’Italie de 112 à 99 et continue de glisser. Simultanément, l’Allemagne navigue en sens contraire, augmentant son indice de pouvoir d’achat de 116 à 122.

L’élargissement de l’Union Européenne 3 au début des années ’90 (1995) concerne trois Etats, l’Autriche, la Suède et la Finlande, pour un total d’environ 20 millions d’habitants dont le niveau de vie moyen dépassait cette fois la moyenne européenne et, dès lors, apportait de la richesse à l’ensemble des Etats Membres.

En 2004 par contre, l’élargissement de l’Union Européenne concerne dix pays 4 pour un total de près de 100 millions d’habitants, la Bulgarie et la Roumanie rejoignant l’UE en 2007, enfin la Croatie (4,4 millions d’habitants) en 2013 5, pour un total d’environ 35 millions d’habitants supplémentaires. En dix ans, avec 28 membres, la superficie de l'UE a augmenté de plus de 25 %, sa population de plus de 20 %, mais sa richesse d'environ 5 % seulement. Le PIB moyen par habitant de l'Union Européenne a de ce fait diminué de plus de 10 % et les disparités régionales ont doublé.

Au moment de leurs adhésions, la plupart de ces Etats n’atteignait pas 50% du PIB moyen de l’Europe des Quinze, disparité qui a provoqué et continuera de le faire, d’importants mouvements de population à la recherche notamment d’un emploi dans un continent déjà fortement secoué par la globalisation mondiale des marchés et marqué par le chômage 6.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz résume les résultats de l’« agenda néolibéral » comme suit. Aux Etats-Unis, le revenu familial médian, adapté à l’inflation, ne dépasse que d’1% sa valeur de 1989 : l’homme blanc d’âge moyen, ouvrier, irrité, a voté Donald Trump. Le revenu réel du travailleur masculin à temps plein est plus bas qu’il y a quarante ans. Le stress causé par la stagnation des salaires, l’insécurité économique croissante et la réduction des garanties liées au travail suite à l’affaiblissement des syndicats face aux abus des entrepreneurs à l’encontre de leurs employés, frappent les plus faibles : le taux de mortalité a augmenté, notamment à cause des maladies sociales telles l’abus de drogues, l’alcoolisme et les suicides. Au plus bas de l’échelle, les salaires réels sont retournés en arrière de soixante ans 7.

En Europe, la situation n’est pas beaucoup meilleure. En 2018 en Italie, il y a eu plus de 1.000 suicides pour motifs économiques, trois par jour sur le territoire italien 8. Au Royaume Unis, 1% de la population en a profité, mais non les autres.

La globalisation, qu’exprime notamment l’élargissement de l’Union Européenne, ne s’est pas seulement accélérée. Elle s’est aussi développée à des rythmes divers selon les régions 9 et les secteurs, non sans provoquer des transferts de rapports de force au sein des équilibres démocratiques. Le libre commerce a comme résultat le nivellement des salaires des travailleurs non qualifiés sur la planète : les échanges commerciaux se substituent à la libre circulation des personnes 10

En libéralisant la circulation des biens, des services et des capitaux 11, les Etats de l’Union Européenne ont accepté, dans ces domaines, de perdre leur souveraineté à rythme accéléré. Le processus aboutit en 1992 avec le « Grand Marché » des biens dans un premier temps, qui se verra compléter au fil des ans par celui des personnes 12, des capitaux 13 et des services 14.

Dans l’Europe des Quinze constituée d’un ensemble d’Etats Membres disposant d’un niveau de vie relativement similaire, l’extension du marché ouvrait à tous une meilleure allocation des ressources. Elle offrait des possibilités accrues dans le cadre d’une concurrence relativement loyale, sur laquelle veille d’ailleurs un dispositif anti-trust qui se voulait puissant. En effet, « il ne peut exister aucune loi, dans le sens de règle universelle de comportement, qui ne détermine les limites du champ d’action, en établit les règles qui permettent à chacun de savoir jusqu’à quel point il est libre d’agir 15

Les problèmes se multiplièrent avec l’élargissement de l’Union Européenne, lorsque les disparités, notamment de revenus et de niveau de vie, introduisirent un élément fondamental de concurrence déloyale entre zone occidentale et orientale de l’Union Européenne.

Dans le cadre de ce processus d’intégration européenne, tout au long des années’90, les Etats de l’Union Européenne ont aussi mis en commun leurs négociations commerciales avec le reste du monde. Les accords successifs négociés au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce en sont le moteur. Ces accords de libéralisation des échanges économiques sont, en fait, le résultat de choix, des choix effectués par les classes politiques et administratives, sous guidance de leurs pouvoirs économiques. Seule la crise économique finira par faire avorter le TTIP entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Les accords commerciaux sont négociés à portes closes et donnent systématiquement priorité aux intérêts des grandes entreprises qui s’y invitent par lobbying interposé. Ils ont pour effet l’affaiblissement du pouvoir de contractation des travailleurs et sont suivis de législations qui en réduisent les droits et affaiblissent les syndicats.

Les citoyens sont tenus dans l’ignorance des enjeux de ces débats : non seulement leurs modalités mais aussi leur impact, direct et indirect, sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la qualité des produits, la sécurité à court (ex. pour exemple, les jouets chinois) et à long terme (sécurité alimentaire, énergétique, …), l’égalité des droits devant la loi, etc.

Prenons pour exemple le secteur textile. Dans les années ’90, pour limiter les importations de textiles chinois, des droits de douanes étaient imposés. Ils restituaient ainsi à la communauté européenne une part de ces avantages dus aux conditions « inéquitables » du marché chinois par rapport aux marchés européens d’importation. Progressivement, ces droits furent abolis et remplacés par des « quotas », quantité annuelle maximale autorisée pour les importations d’un pays ou d’un produit sur un marché donné.

Suite à l’acceptation de la Chine comme membre de l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001, ces quotas d’exportation dans le cadre de l’ « Accord Textile » ont à leur tour été progressivement supprimés. Et les produits textiles chinois à bas prix ont envahi nos marchés, sans qu’aucune mesure ni quant à leur accès ni quant aux prix pratiqués ne puisse plus être prise par nos autorités démocratiquement élues. Ces dernières avaient en effet acquiescé aux processus des pénalités de l’OMC au cas où elles introduiraient des barrières à la libre circulation des produits couverts par cet accord. Sur les marchés européens, les difficultés ne tardèrent pas à apparaître. Le retrait (mai’05) par les autorités chinoises de leur propre proposition d’imposer des taxes à l’exportation sur un ensemble de produits textiles dont l’exportation soudaine et massive 16 pose des problèmes pour l’industrie textile occidentale, démontre cependant qu’il est plus facile de céder sa souveraineté que de la récupérer ensuite, lorsque nécessaire. Ce n’est qu’en 2006, avec la reconnaissance de l’échec du cycle de l’OMC à Doha que le processus s’est enrayé 17.

Il était pourtant évident que la Chine disposait d’une main d’œuvre infinie et dès lors à bas prix. D’autant que ses travailleurs non seulement n’avaient aucun droit syndical ni social mais n’avaient pas même la liberté de les revendiquer sans être gravement menacés. Dans ces conditions, elle est, il va de soi, en mesure de transformer, par exemple les matières textiles qu’elle produit sur son territoire gigantesque, à coûts beaucoup plus bas que ne peuvent le faire les industries manufacturières de Flandre ou du Nord de l’Italie. Concessions européennes qui furent faites en échange de l’accès des produits européens à l’immense marché chinois et à l’ouverture des investissements locaux pour nos entrepreneurs, expliquera-t-on.

Observons au passage que jusqu’en 2008, l’Euro n’a cessé de prendre de la valeur face au dollar et à quasi toutes les autres monnaies de la planète, rendant ses produits à l’exportation de plus en plus chers pour ce marché gigantesque peuplé de consommateurs dont le pouvoir d’achat ne dépasse souvent pas celui des pays en voie de développement. En maintenant une guidance étatique à son économie, la Chine risque à tout moment, sur le plan micro ou macro conforme aux intérêts du géant, de faire marche arrière en matière de libertés d’investissement sur ses marchés. Ainsi, depuis le printemps 2017, le groupe Sud coréen Lotte fait l’objet d’un boycott en Chine pour avoir accepté de céder un terrain, à la requête du gouvernement Sud coréen, pour l’implantation d’un système antimissile américain (Terminal High Altitude Area Defense System -THAAD) 18, auquel s’oppose la Chine. Ses grandes surfaces en Chine sont désertées au point que le groupe envisage de fermer, et les touristes chinois en Corée du Sud se sont également rarifiés.

En 2008 après des années de négociations, la Chine avait déjà refusé, sous la pression d’une campagne contre la « colonisation étrangère », au groupe américain Carlyle une participation majoritaire (85%) dans son industrie d’Etat en cours de privatisation Xugong, productrice de machines pour la construction 19.

Comme l’observe par ailleurs l’économiste Guido Rossi « le cas d’une acquisition de contrôle d’une entreprise par une société liée à un gouvernement étranger demande grande attention. Il ne s’agit pas seulement d’un problème économique. Sont en jeu des questions de changements sociaux, d’influence politique et de capacité décisionnelle 20 ». Au sein de l’Union Européenne, la fusion qui devrait être portée à terme entre les chantiers navals italiens Fincantieri et le français Naval Group en offre illustration.

En 2001, la Chine fut donc admise, sans le moindre débat public, à l’OMC, avec les libertés quasi totales de circulation des produits (limitées pendant à peine quelques années) que cela implique. Bien sûr, les Parlements nationaux des Etats de l’Union Européenne ont dû ratifier cet accord. Mais comment se fait-il que les protestations publiques contre les effets de l’accord ne soient arrivées qu’après cette ratification, si ce n’est parce qu’une nouvelle fois le déficit démocratique s’y exprimait au détriment des citoyens abandonnés de dirigeants qui « n’avaient pas prévu » les dégâts qui suivraient leur décision ? Les dégâts commis par des décisions spécifiques, conscientes et volontaires en ces matières, des gouvernements sont considérables. Ils ont pour conséquence les résultats de cette enquête européenne (2008) qui exprimait clairement la volonté des citoyens de ne plus se voir, puisque cela se fait à leurs dépens, dépendants à ce point du reste de la planète 21.

Depuis l’entrée de la Chine dans l’OMC, nous achetons nos vêtements à bas prix – et également à moindre qualité …-. Mais le coût, direct et indirect, des pertes d’emplois sur nos territoires, de l’immigration souvent illégale induite pour faire pression sur le coût des emplois qui nous restent dans ces secteurs et sur toute la chaîne productive européenne par effet boule de neige, le coût de la dégradation économique et sociale de régions entières frappées par les délocalisations semble, à lui seul, dépasser de loin ces quelques avantages pour les budgets familiaux 22.

Quelqu’un avait-il seulement pensé à la puissance de feu de l’industrie chinoise, ne serait-ce que par ses dimensions territoriale et démographique ? Et au fait que les revenus de cette explosion commerciale ne seraient pas prioritairement redistribués pour augmenter le niveau de vie des salariés chinois, ce qui aurait pu accroitre le potentiel du marché chinois pour nos produits, mais seraient prioritairement accumulés par quelques oligarques en collusion avec les autorités régionales et nationales, dont les fortunes prennent aujourd’hui possession, à bas prix, de pans entiers de l’économie occidentale brutalement déstabilisées par l’entrée du géant sur la scène mondiale ?

Références
1 PIB/habitant en 1984 : Espagne, 4.166 $ ; Grece, 3.970 $ ; Portugal, 1.933 $ ; RFA, 10.012 $ ; Italie, 6.181 $
2 Source Eurostat.
3 En 1992, la Communauté Economique Européenne devient “Union Européenne” par le Traité de Maastricht, qui lui ajoute le “pilier” de Politique Etrangère et de Sécurité Commune (PESC) et le “pilier” concernant la Justice et les Affaires intérieures.
4 Standard de Pouvoir d’Achat (SPA) en 2003 : Tchéquie = 77 ; Estonie = 52 ; Chypre = 94 ; Lettonie = 45 ; Lituanie = 48 ; Hongrie = 62 ; Malte = 82 ; Pologne = 48 ; Slovénie : 83 ; Slovaquie : 55
5 Bulgarie : 7.693.000 d’habitants & SPA 2004 = 33 ; Roumanie : 21.532.000 d’habitants & SPA 2004 = 31 ; Croatie : 4,400.000 d’habitants & SPA 2013 = 61. La Croatie est entrée dans l'Union Européenne le 1er juillet 2013.
6 L’immigration des Espagnols et Portugais vers l’Europe du Nord est bien antérieure à l’adhésion de ces pays à la Communauté Européenne, et s’est produite dans le contexte de forte croissance économique du siècle dernier.
7 Stiglitz, J., (trad. italienne Einaudi 2017, p. 336-337).
8 "La Stampa", Sono mille suicidi per motivi economici in sette anni, 29/1/2019.
9 Source Eurostat 2016 sur base de données 2014 : des vingt et unes régions qui disposent d'un PIB par habitant supérieur d'au moins 50% à la moyenne de l'UE, outre le Grand-Duché de Luxembourg, cinq sont situées en Allemagne, trois aux Pays-Bas ainsi qu'au Royaume-Uni, deux en Autriche, une en Belgique, en République tchèque, au Danemark, en Irlande, en France, en Slovaquie et en Suède. Après Severozapaden en Bulgarie (30% de la moyenne), les régions ayant le plus faible PIB par habitant sont Mayotte en France (31%), Yuzhen Tsentralen (32%) ainsi que Severen et Tsentralen (34%) en Bulgarie et Nord-Est en Roumanie (34%).
10 Stiglitz, ibid (traduction en italien, Einaudi 2017, p. 345).
11 Avec l’ouverture du « grand marché » européen en 1992, suivie de l’Accord de l’Uruguay Round et de la mise en œuvre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
12 L'Accord de Schengen est passé en 1985 entre l’Allemagne, la France et le Benelux. La Convention d’Application a été signée en 1990. L’Accord est entrée en vigueur en 1995. L'Espace Schengen a été institutionnalisé à l'échelle européenne par le Traité d'Amsterdam (1997) et comprend actuellement vingt-six États Membres (22 Etats de l’UE, auxquels se sont associés Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse). La libre circulation des citoyens dans l'Union Européenne découle en outre de la directive 2004/38/CE.
13 Le Traité de Maastricht, entré en vigueur en 1994 a fait de la libre circulation des capitaux une liberté protégée par les Traités. Ce secteur sera complété par les articles 63 à 66 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (Traité FUE, Lisbonne, 2007).
14 La libéralisation des services a été complétée en 2011 par la directive Bolkenstein
15 Rossi Guido, Il Mercato d’Azzardo, ed. Adelphi, Milan, 2008, p. 14 & 20 à 24, passim:. « L’histoire des sociétés par actions est l’histoire d’une course incessante entre législateur et sociétés pour discipliner les conflits d’intérêts qui animent le capitalisme » (...) « But lucratif, responsabilité limitée des associés, libre transmission des actions ne font pas partie du patrimoine génétique de la société par actions, mais ont été acquis successivement » (...) « Cette course poursuite se justifie dans certains cas par référence à des canons variables dans le temps et dans l’espace de l’équité, et dans d’autres, ... de l’efficacité. Mais ils décrivent toujours un parcours circulaire entre normes impératives et normes dérogeables … sur l’anti-trust, et les marchés d’investissement, sur la protection de la sécurité sur le lieu de travail, sur la protection des créditeurs, sur la protection de l’environnement, la lutte contre la corruption et le recyclage, qui bien que concernant seulement indirectement le droit des sociétés, ont une incidence de fond sur la structure elle-même de la société par action, finissant par en conditionner l’activité et la gestion de l’entreprise ». 16 Suite à la levée des quotas d’exportation dans le cadre de l’ « Accord Textile », après l’acceptation de la Chine comme Membre de l’OMC en 2001.
17 À la suite du désaccord permanent et insoluble entre les différents États, notamment sur la libéralisation de l'agriculture, le cycle de Doha est considéré comme un échec le 24 juillet 2006 par Pascal Lamy, directeur-général de l'OMC et les négociations sont officiellement suspendues.
18 Lotte Faces Boycott in China due to THAAD Conflict, mars 2017. One year after China's THAAD warning, South Korean business suffer.
19 Stop a Carlyle, riparte in China il nazionalismo industriale, La Repubblica, Rome, 24/7/08.
20 Roissi Guido, Il Mercato d’Azzardo, Il Saggiatore, Milan, 2008, p. 86.
21 Source : “Expectation of European citizens regarding the social reality in 20 year’s time”, Analytical Report Mai 2008, Eurobarometer, p. 29.
22 « En vedette, parmi les régions, la Basilicata (+399,80%) où pèse le déclin du secteur des divans, mais aussi les Marques (+77,06%) avec la crise des appareils électro-domestiques », source CGIL, dans « Industria, 300 mila posti a rischio, è boom per la cassa integrazione», traduit de La Repubblica, Rome, 4/7/08.