Les organisateurs de la prochaine édition du rallye innovent : le Dakar 2012 partira de Mar del Plata, une station balnéaire argentine, à Lima, la capitale du Pérou - c’est la première fois que le Dakar traversera ce pays.

Cinq étapes en Argentine, autant au Chili, et quatre au Pérou. 14 jours de course, contre 12 l’an passé. Le Pérou, pour la première fois : la prochaine édition du Dakar innove. Ses organisateurs en ont dévoilé les grandes lignes. Le rallye partira le 1er janvier prochain de Mar del Plata, une station balnéaire argentine, pour arriver, deux semaines plus tard, le 15 janvier, à Lima, la capitale du Pérou, donc.

“On aura un dispositif Dakar semblable à une tactique de foot”, explique Etienne Lavigne, le directeur de l’épreuve. “Nous ferons un 5-5-4 : 5 étapes en Argentine, 5 au Chili, plus la journée de repos, et 4 au Pérou. Donc ça nous fait deux jours en plus, 14 jours de course contre 12 l’an passé.”

Pourquoi Mar del Plata ?“ Ça faisait trois années que départ et arrivée se passaient à Buenos Aires. Et j’aime assez l’idée de faire un +coast-to-coast+, des côtes de l’Atlantique à celles du Pacifique...”

Après une première étape qui devrait se dérouler sur un cordon dunaire près du départ, le rallye remontera vers le nord de l’Argentine - par des chemins qui restent à définir.

Puis il traversera la cordillère des Andes. Et fera une journée de repos après cette semaine de course au Chili. “Ensuite on partira dans le nord chilien par les territoires empruntés en 2011. Sauf qu’à Arica (ville chilienne à la frontière du Pérou, où le rallye s’était arrêté cette année), on poussera la porte et on passera au Pérou”.

“De l’entrée au Chili jusqu’à Lima, on va avoir 7-8 étapes de pur désert, de sable, de franchissement de dunes, avec une partie péruvienne très intéressante, somptueuse, exceptionnelle”. Etienne Lavigne se fait lyrique...

Argentine-Chili-Pérou. Le rallye s’installe durablement en Amérique du Sud. C’est un succès populaire : 3,5 millions de personnes se sont massées au bord des routes d’Argentine, 1,5 million au Chili. Et une bonne affaire pour les pays organisateurs : en échange d’un ticket d’entrée de 6 millions de dollars en 2010, les autorités argentines affirment avoir récupéré près de 180 millions de dollars, entre retombées directes et indirectes.